Titel Promotor Affiliaties "Korte inhoud" "Sociale determinanten van gezondheid: de mediërende en modererende rol vunication inequality." "Steven Eggermont" "School voor Massacommunicatieresearch (OE)" "Hoewel de rol van sociale factoren (socio-economische status, sociaalecologische contexten en sociale netwerken) in de ontwikkeling van individuele en collectieve verschillen in gezondheidstoestand goed gedocumenteerd is, is het begrip van de communicatie-gerelateerde mechanismen waarmee dergelijke factoren invloed uitoefenen relatief onvolledig. Dit onderzoeksproject heeft als doel om te reageren op dit gebrek aan empirisch bewijs. Het project bouwt voort op de doctorale studie van de onderzoeker over de rol van communicatie-ongelijkheid in de totstandkoming van verschillen in HIV / AIDS-gerelateerde cognitieve en affectieve uitkomsten tussen bevolkingsgroepen. Daarenboven breidt dit onderzoeksproject zich uit tot de beoordeling van de rol van communicatie-ongelijkheid op het niveau van gedragsuitkomsten. Daarnaast, maakt het project gebruik van zowel grote representatieve datasets, zoals de Demographicand Health Surveys (DHS) verzameld over meerdere landen als van nationaal verzamelde datasets, zoals de Health Information Nationale Trends Survey (HINTS) om zo de rol van communicatie-ongelijkheid op een grotere schaal te onderzoeken en dit met betrekking tot verschillende gezondheidsproblemen zoals kanker, gezondheid van moeder en kind, en het gebruik van tabak." "Analyse van rioolwater in Europa om opkomende drugsproblemen te monitoren (EuSeME)." "Alexander van Nuijs" "Instituto di ricerche Farmacologiche Mario Negri, Watercycle Research Institute (KWR), Universitat Jaume I De Castellon, Toxicologie" "Rioolwateranalyse (wastewater-based epidemiology (WBE)) heeft zich ontwikkeld tot een volwaardige techniek om druggebruik te monitoren. WBE heeft de eigenschappen om ook nieuwe bedreigingen gelinkt aan druggebruik (bvb. nieuwe psychoactieve substanties (NPS), opioïden, crack cocaïne) in kaart te brengen. Het doel van EuSeME is om WBE verder te ontwikkelen in een ""early waring system"" om nieuwe drugproblemen in Europa te monitoren. EuSeME kan de activiteiten van het European Monitoring Centre for Drugs and Drug Addiction (EMCDDA), nationale beleidsmakers en andere drug-gelinkte organisaties ondersteunen door implementatie van een praktische toepassing van drug-gerelateerd onderzoek." "Beoordeling van de gezondheid van de bevolking door blootstelling aan tabaksspecifieke kankerverwekkende stoffen in België met behulp van een innovatieve afvalwatergebaseerde epidemiologiebenadering (APOLLO)." "Adrian Covaci" Toxicologie "Roken is een belangrijke oorzak voor meerdere chronische ziekten, en vooral voor kanker. Het is belangrijk om kennis te hebben over de blootstelling aan rook. Een innovatieve mannier om de blootstelling aan tobacco op populatieniveau is via analyse van avfalwater van specifieke biomerkers. This involves analysis of raw wastewater from targeted communities for tobacco-specific biomarkers of exposure and cancer risk (the tobacco-specific nitrosamines (TSNAs) and their metabolites). The project comprises three main objectives: (1) development and validation of the WBE methodology; (2) evaluation of TSNA and metabolite levels in wastewater from different Belgian communities; (3) assessment of population health from exposure to tobacco-specific carcinogens in Belgium." "Convention d’étude pour L’analyse des données des polypores et des lichens des placettes du réseau de suivi extensif de l’état sanitaire des écosystèmes forestiers" "Plantentuin Meise / Agentschap Plantentuin Meise" "Au cours d’une étude commandée et financée par le Service public de Wallonie, Département de l’Etude du Milieu naturel et agricole (numéro de Visa 15/16957), les lichens épiphytes et les polypores non-résupinés ont été recensés entre le 19 août et le 20 novembre 2015 dans 53 placettes. Ces placettes avaient déjà fait l’objet d’un inventaire du même type en 2010 (Van den Broeck et al. 2011). La placette E49, qui avait également été étudiée en 2010, n’a pas pu être inventoriée en 2015 car elle a été coupée à blanc dans l’intervalle. Des comparaisons sont faites, dans le présent rapport, entre certains résultats obtenus au cours des deux études. Parmi ces placettes, 44 sont des placettes de niveau I du réseau de suivi extensif de l’état sanitaire des écosystèmes forestiers de la Région wallonne (Inventaire Permanent des Ressources Forestières de Wallonie, IPRFW). Il s’agit de forêts de production comprenant notamment des pessières et des plantations de douglas. Les 9 autres placettes étudiées (numérotées OB 1 à 9) ont été sélectionnées sur base de leur intérêt biologique, de leur continuité forestière, de la présence de bois mort sur pied, ainsi que de leur appartenance à une association végétale et à une région naturelle donnée. Une description des placettes peut être consultée au point 3. Pour les besoins de l’inventaire, un carré de 50 m de côté a été délimité de manière non permanente sur chaque placette, pendant la durée des relevés, et les coordonnées GPS des quatre coins et du centre du carré ont été enregistrées. La méthodologie utilisée pour la collecte et l’analyse des données est présentée au point 2. ÉTUDE DE LA VEGETATION DES PLACETTES Un relevé phytosociologique a été réalisé dans chaque placette, sur la surface inventoriée. Ces relevés ont été analysés afin de classer les placettes dans des associations phytosociologiques (point 4.1). Trente placettes sont situées dans le district phytogéographique ardennais, 14 dans le district mosan, 4 dans le district lorrain et 5 dans le district brabançon. Du point de vue phytosociologique, 19 placettes correspondent au Luzulo-Fagetum, 7 placettes au Luzulo-Quercetum, 7 placettes au Primulo-Carpinetum, 4 placettes au Melico-Fagetum et 2 placettes à l’Endymio-Carpinetum, tandis que 9 placettes correspondent à des plantations de Picea abies et 5 placettes à des plantations de Pseudotsuga menziesii. L’analyse des relevés par « Cluster analysis » (CCA, point 4.2) confirme le classement des placettes dans les associations phytosociologiques, sauf pour la séparation entre Luzulo-Quercetum et Primulo-Carpinetum. ÉTUDE DES CARACTÉRISTIQUES PHYSICO-CHIMIQUES DES PLACETTES Les caractéristiques physico-chimiques des placettes ont été estimées grâce à l’utilisation des coefficients d’Ellenberg (point 5). Ces coefficients situent chaque espèce de plante sur différentes échelles correspondant chacune à un caractère écologique : éclairement, température, continentalité, humidité (du sol), acidité (pH) et concentration en azote du sol. Le coefficient de salinité des sols n’a pas été utilisé car il était inutile. Le calcul de coefficients moyens permet de classer les placettes sur les échelles d’Ellenberg. La comparaison entre les coefficients obtenus en 2010 et ceux de 2015 a été réalisée (point 5.4). Pour des raisons diverses, une série de placettes ont dû être éliminées et seules 39 placettes ont finalement été utilisées pour cette comparaison. Les seuls résultats significatifs obtenus sont une nette augmentation de la continentalité et de l’humidité. Une augmentation de la température est également notée mais elle est peu significative statistiquement. ÉTUDE DES LICHENS Pour chaque placette, un inventaire des espèces de lichens poussant sur les troncs a été dressé et l’abondance de chaque espèce a été estimée. Par ailleurs, les branches tombées au sol et les souches ont aussi été examinées pour y rechercher des espèces supplémentaires. La circonférence de tous les arbres a été mesurée à une hauteur d’environ 1,50 m. La méthodologie des relevés de lichens est décrite au point 2.3. Dans les 53 placettes étudiées, 126 taxons, identifiés jusqu’à l’espèce (119 lichens et 7 champignons lichénicoles) ont été observés pour 1663 arbres examinés. Le nombre d’espèces observées par placette sur troncs varie entre 6 et 48 avec une moyenne de 25. Trente-cinq espèces (28%) présentes sur des arbres n’ont été trouvées que dans une seule placette. Au total, sur tous les substrats confondus (arbres, branches tombées au sol, souches, arbres mort sur pied), ce sont 144 espèces qui ont été rencontrées (134 lichens et 10 champignons lichénicoles) et 1699 observations d’espèces de lichens (champignons lichénicoles inclus) qui ont été faites. Sur 146 arbres marqués (avec un numéro jaune, de un à quatre) 86 espèces ont été répertoriées. Les espèces les plus communes sur les arbres sont Lepraria incana, suivi de Cladonia coniocraea et Lepraria lobificans. Le plus grand nombre d’espèces (22) a été trouvé sur un Fagus sylvatica, suivi par un autre Fagus sylvatica avec 17 espèces. Vient en troisième place un Quercus robur/petraea avec 16 espèces. Dans les 53 placettes étudiées, 19 espèces ou genres d’arbres ont été inventoriées. Le plus grand nombre d’arbres examinés appartient à Fagus sylvatica avec 453 troncs sur lesquels 71 espèces de lichens ont été trouvés. Sur les 419 troncs de Quercus sp. examinés, ce sont 84 espèces de lichens qui ont été trouvées, contre 47 pour 306 Picea abies, 37 pour 127 Carpinus betulus, 31 pour 143 Pseudotsuga menziesii, 33 pour 50 Betula sp., 21 pour 24 Corylus sp., 32 pour 48 Acer sp., 14 pour 29 Fraxinus excelsior, 26 pour 28 Sorbus sp. Sur les 9 autres espèces ou genres d’arbres pour lesquels moins de 10 troncs ont été examinés par espèce ou genre, entre 2 et 11 espèces de lichens ont été trouvées. L’AIW a été calculé par placette. Il s’agit d’un indicateur pour la pollution en ammoniac basé sur la présence du nombre de lichens acidophytes sur les arbres. L’AIW varie entre 0,24 et 8,26 avec une moyenne de 2,03. Le nombre de lichens nitrophytes (NIW) dans une parcelle atteint maximum 6, le nombre d’acidophytes sur les arbres (SA) maximum 16 et le nombre d’espèces indicatrices de vieilles forêts (OBD) dans une parcelle maximum 4. Sur base des espèces de lichens, les valeurs indicatrices de Wirth ont été calculées pour la continentalité, la luminosité, l’azote, le pH, la température, le degré d’humidité et l’océanité climato-écologique. Les lichens recensés sont tous des espèces d’Europe de l’Ouest et Centrale (valeurs pour la continentalité entre 3,00 et 5,13), sciaphiles à moyennement héliophiles (valeurs pour la luminosité variant entre 3,17 et 5,75), avec une préférence pour des écorces relativement pauvres à modérément riches en minéraux (N entre 3,00 et 4,43) et assez acides (valeurs de pH entre 3,06 et 5,27). En outre, les lichens sont peu à modérément thermophiles (valeurs de température entre 2,80 et 5,57), donc plutôt à tendance montagnarde avec un climat avec peu de précipitations, couplée ou non avec un taux d’humidité élevé (valeurs d’humidité entre 2,70 et 4,29). Enfin, la majorité des espèces rencontrées ont une préférence pour des conditions entre continental modéré et océanique modéré (valeurs de l’océanité climato-écologique entre 4,25 et 5,67). L’étude des lichens montre qu’en général, par placette, plus d'espèces de lichens ont été trouvées en 2015 par rapport à 2010, surtout dans le district Ardennais. Le nombre d’observations de lichens sur l’ensemble des placettes, est de 1699 en 2015 et de 1457 en 2010. Le nombre de lichens répertoriés par placette et au total est significativement plus grand en 2015 pour les peuplements de feuillus (y compris les forêts avec un mélange de résineux et de feuillus). Pour les résineux, le nombre de lichens sur tous les substrats confondus et sur les arbres par placette est significativement plus élevé en 2015. Cinq espèces de lichens épiphytes ont été trouvées significativement plus en 2015 et 4 significativement moins. Sur les 146 arbres marqués qui ont été répertoriés pendant les deux années, la découverte de 6 espèces a significativement changé entre 2010 et 2015 mais la richesse lichénique n’est pas significativement différente entre ces deux années. En 2015 significativement plus d’indicateurs de vielles forêts ont été trouvés dans les placettes, par rapport à 2010. Mais si on enlève Normandina pulchella et Porina leptalea, qui peuvent être considérés comme n’étant pas de bons indicateurs, il n’y a plus de différence significative. Les valeurs indicatrices de Wirth pour la température, l’humidité, la continentalité, et l’océanité climato-écologique, basées sur les lichens, ont significativement changé entre 2010 et 2015. Ceci n’est pas le cas pour les valeurs indicatrices de la luminosité, du pH et du N. Le NIW, l’AIW et l’SA, des indicateurs complémentaires au pH et R pour l’influence de l’ammoniac, n’ont pas changé significativement non plus. Dès lors, les changements dans la richesse et la composition lichénique par placette qu’on a pu constater ne sont probablement pas du tout attribuables à un changement dans la pollution atmosphérique par l’ammoniac. Reste une augmentation de l’humidité et de la température à côté des facteurs méthodologiques (des espèces sont passées inaperçues, les arbres inventoriées en 2015 ne sont que partiellement les mêmes qu’en 2010, la prospection en 2015 a été plus intense, les conditions météorologiques ont été différentes, …) pour expliquer les changements dans la richesse et composition lichénique. Les valeurs indicatrices de Wirth obtenues pour chaque placette en 2010 et 2015 sont données en annexe (à la fin du point 9). Des courbes d’accumulation du nombre d’espèces de lichens par rapport au nombre d’arbres inventoriés par placette ont été réalisées. Elles montrent presque toujours que le nombre d’arbres inventoriés ne permet pas d’approcher de l’asymptote et que beaucoup d’autres espèces de lichens sont encore potentiellement observables dans ces biotopes. ÉTUDE DES POLYPORES Les polypores ont été inventoriés dans chaque placette, lors d’un passage unique. L’inventaire consistait en un relevé exhaustif dans le carré de 50 x 50 m, suivi d’un relevé plus extensif sur une surface équivalente, entourant le carré et située dans une végétation identique. Pour l’ensemble des 53 placettes, un total de 46 espèces de polypores a été observé en 2015, dont 10 espèces résupinées. Sur le total des deux études (2010-2015), 57 espèces de polypores ont été déterminées, dont 10 espèces résupinées (voir point 10.2). La liste complète des espèces de polypores observés au cours des deux phases de l’étude (2010 et 2015) est donnée pour chaque placette, avec les hôtes observés (point 10.3). Diverses informations sont également fournies pour chaque espèce de polypore (point 10.4.3) : nom correct et principaux synonymes, mode de vie saprophytique ou parasitique, type de pourriture produit, hôtes habituels et distribution en Belgique, ainsi qu’un synopsis des données acquises sur l’espèce durant les inventaires : nombre de placettes, fréquence dans les différents districts phytogéographiques, hôtes observés, notes éventuelles. La variation du nombre moyen d’espèces de polypores par placette a été étudiée (point 10.5). Ce nombre passe de 4,70 en 2010 à 3,78 en 2015, ce qui n’est pas trop étonnant eu égard aux importantes fluctuations annuelles ordinairement observées dans la poussée des champignons. C’est dans les districts phytogéographiques brabançon et lorrain que la diminution du nombre d’espèces de polypores a été la plus forte (point 10.6). Lorsqu’on étudie la variation, en fonction du type de peuplement, de ce nombre moyen de polypores par placette (point 10.7), on constate qu’il y a une grande variabilité au sein de la plupart des catégories, ce qui doit inciter à la prudence dans l’interprétation des tendances observées. Il apparaît toutefois que les biotopes les plus riches en polypores sont en moyenne les hêtraies, suivies par les chênaies sur sols riches, les chênaies sur sols acides (Luzulo-quercetum), puis les pessières et enfin les plantations de douglas. L’influence des variables environnementales sur le nombre d’espèces de polypores par placette a été étudiée (point 10.8). Ces variables sont le nombre de genres de ligneux, l’altitude, l’abondance de chaque genre de ligneux et les coefficients d’Ellenberg moyens calculés d’après les relevés phytosociologiques. La seule corrélation significative qui a été notée est celle qui lie le nombre de polypores et le nombre de genres de ligneux dans une placette. Une corrélation faiblement significative montre également que le nombre d’espèces de polypores est plus élevé dans les parcelles bénéficiant d’un faible éclairement. Les courbes d’accumulation réalisées pour le nombre d’espèces de polypores (point 10.9) montrent que nous sommes encore loin de connaître la totalité des espèces (potentiellement) présentes dans les placettes des différentes associations végétales. La variation du nombre d’espèces de polypores en fonction du genre de ligneux a également été examinée (point 10.10). C’est Fagus qui est le plus fréquemment colonisé, suivi de Quercus, Picea, Betula, Carpinus, Corylus, Pseudotsuga et Fraxinus. Nous avons aussi réalisé une DCA pour étudier les relations existant entre la présence de chaque espèce de polypore dans les placettes et les variables environnementales (les coefficients moyens d’Ellenberg, l’altitude, le nombre de genres de ligneux et l’abondance des principaux genres de ligneux) (point 10.11). Les mêmes données ont été soumises à un Wilcoxon Matched-pairs test. Une série de corrélations statistiquement significatives ont été mises en évidence par cette analyse. Toutefois, après examen à la lumière de notre expérience, la moitié de ces corrélations nous semblent être relativement fortuites. Parmi les corrélations qui sont fondées, la plupart lient la présence d’une espèce de polypore à celle d’un genre d’arbre. Rien d’étonnant à cela puisque ces arbres sont les hôtes préférentiels (ex.: Phellinus ferreus et Quercus), voire exclusifs (ex.: Piptoporus betulinus et Betula), des polypores en question. De même, la corrélation négative entre Trametes versicolor et Picea est compréhensible puisque ce polypore se développe presqu’exclusivement sur feuillus. Un petit nombre de corrélations lie la présence d’un polypore à l’altitude ou au pH. Enfin, la présence d’espèces indicatrices de forêts à haute valeur biologique a été recherchée (point 10.12). Toutefois, il s’avère que les listes d’espèces indicatrices disponibles dans la littérature proviennent de régions éloignées (souvent Scandinavie) et ne sont que difficilement utilisables chez nous. En effet, beaucoup des espèces qui y sont citées sont pratiquement absentes de nos régions et, à l’inverse, les quelques espèces de ces listes présentes dans nos forêts (Grifola frondosa, Phaeolus schweinitzii, Physisporinus sanguinolentus et Ph. vitreus) sont souvent beaucoup moins rares ici et ne constituent donc pas des indicateurs fiables."