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Which law(s) for which common(s) ?

Tijdschriftbijdrage - Tijdschriftartikel

In the face both of the frightening consequences of three centuries of complicity between the freedom of enterprise of the owners and the sovereignty of the State, and the incapacity of political leadership to even recognize – let alone to react to – them, it is very refreshing to see the development of a movement that claims the “common/s” as a mode of survival
and life. This movement is effectively conveying possible and desirable futures, beyond the world’s disruption and the catastrophes to come.
But not all the evocations of the “common/s” are identical or even similar; it is necessary to distinguish and clarify the sense and meaning of the words.
Things that are part of the “common heritage of humanity” or res communes not characterized in the same way as the information commons, the open software or open sciences, which in turn, are different from the variety of “resurgent commons”.
After elaborating on these differences and exploring their consequences, this paper discusses the legal questions that are respectively raised by these diverse declinations of the common, both from the perspective of legal practice and case-law (de lege lata) and in response to the more political challenge to initiate legislative change in this matter (de lege ferenda).

Face à aux conséquences effrayantes de trois siècles de connivence entre la liberté d’entreprise des propriétaires et la souveraineté de l’État, et face à l’incapacité des responsables politiques à réagir, voire même à les reconnaître, il est rafraîchissant de constater l’émergence d’un mouvement
qui revendique le/s « commun/s » comme mode de (sur)vie. Ce mouvement est en effet porteur d’avenirs possibles et souhaitables, malgré la disruption du monde.
Mais tous le/s « commun/s » ne sont pas identiques ni même similaires ; il faut distinguer et préciser le sens des mots. Les choses faisant partie du « patrimoine commun de l’humanité » ou res communes ne sont pas caractérisés de la même façon que les communs de l’information, de l’open software et l’open science, qui à leur tour diffèrent de la grande variété de
communs « résurgents ».
Après avoir creusé ces distinctions et exploré leurs conséquences, cet article aborde les questions juridiques posées par ces différentes déclinaisons du commun, tant du point de vue de la jurisprudence et de la pratique juridique (de lege lata), que de celui, plus politique, de la législation à faire (de lege
ferenda).

Tijdschrift: Revue Interdisciplinaire d'Etudes Juridiques
ISSN: 0770-2310
Issue: 2018.81
Pagina's: 83-107
Trefwoorden:Commons, law, commoning
Toegankelijkheid:Open